Fabrication et qualité

La fabrication des macérâts-mère en Gemmothérapie n’est pas en soi très complexe, il s’agit d’une macération à froid dynamisé pendant 21 jours dans différents solvants (eau, alcool à 96%, Glycérine végétale ou/et miel) qui vont chacun prendre à la plante différents composants. La vraie gageure et nouveauté en phytothérapie et qui donne toute sa noblesse à ces macérations c’est la récolte. Ni trop tôt ni trop tard, l’instant décisif du débourrement fait en grande partie la réussite qualitative des macérâts-mère et chaque année, comme un millésime, apporte des qualités différentes comme certains vins dont la composition est finalement assez proche (glycérine, eau, alcool). 

                  

Pour améliorer encore chaque macérâts-mère unitaire nous avons suivi les conseil de Hildegarde von Bingen sur le cassis : c’est un bourgeon qui augmente le pouvoir des autres plantes auquel il est ajouté. Cette vertu à été confirmé par le docteur Pol Henry et nous l’utilisons donc dans chaque unitaire à la dose de 5% associé au Noisetier à 5% aussi et qui a la même vertu de potentialité. Ce « système » a déjà donné de bons retours empiriques.

L’adage d’Hippocrate : « d’abord ne pas nuire » est inscrit sur notre « temple d’Apollon » comme y était inscrit son «connais toi toi même». Les effets secondaires de la Gemmothérapie sont extrêmement limité, sans doute car il n’y a pas réellement d’effet primaire, les cellules indifférenciées n’agissent pas directement mais indirectement par le truchement de nos propre cellules en drainant puis en incitant à leur reproduction et à l’auto guérison. 

                       

On voit bien que certaines plantes utilisés en huiles essentielles ou teintures mères peuvent devenir délicates à doser ce qui n’est pas le cas en Gemmothérapie. Le Genévrier par exemple n’a montré aucun effet toxique (lésions sur les reins) contrairement aux teintures mères ou huiles essentielles.