Urtica dioïca, Ortie (racine)
Urtica dioica L.
1. Médecine
La racine de Urtica dioica (grande ortie) est une partie de la plante largement utilisée en phytothérapie pour ses propriétés spécifiques. Contrairement aux feuilles, la racine est particulièrement efficace pour traiter des troubles urinaires, hormonaux et inflammatoires. Voici ses principaux usages médicinaux :
Santé de la prostate
• La racine est reconnue pour son efficacité dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). Elle agit en inhibant l’enzyme 5-alpha-réductase, responsable de la conversion de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), une hormone impliquée dans l’HBP. Cela permet de réduire les envies fréquentes d’uriner et d’améliorer le flux urinaire.
Effet anti-inflammatoire
• Les composés bioactifs tels que les lignanes et les polysaccharides présents dans la racine réduisent les inflammations chroniques, notamment celles liées aux douleurs articulaires, rhumatismales et aux troubles des voies urinaires.
Action antimicrobienne
• Les lectines comme l’UDA (Urtica Dioica Agglutinin) montrent une activité antimicrobienne contre certaines bactéries pathogènes telles que Escherichia coli et des champignons comme Candida albicans. Ces propriétés renforcent son usage traditionnel pour traiter les infections urinaires.
Régulation hormonale
• En modulant les niveaux hormonaux, la racine aide à équilibrer les taux d’androgènes chez les hommes, ce qui peut être bénéfique pour les troubles liés à la DHT, comme la chute des cheveux ou l’HBP.
Effet dépuratif
• La racine favorise l’élimination des toxines par les reins, améliore le pH urinaire et prévient la formation de calculs rénaux en dissolvant les cristaux d’oxalate de calcium.
Soutien immunitaire
• Grâce à ses propriétés antioxydantes et immunomodulatrices, elle renforce le système immunitaire et contribue à protéger contre les maladies auto-immunes.
2. Études scientifiques
Les nombreuses études réalisées sur Urtica dioica confirment son efficacité dans divers domaines médicinaux :
Hypertrophie bénigne de la prostate (HBP)
• Une étude clinique publiée dans Planta Medica a démontré que l’extrait de racine 1. Médecine
La racine de Urtica dioica (grande ortie) est une partie de la plante largement utilisée en phytothérapie pour ses propriétés spécifiques. Contrairement aux feuilles, la racine est particulièrement efficace pour traiter des troubles urinaires, hormonaux et inflammatoires. Voici ses principaux usages médicinaux :
Santé de la prostate
• La racine est reconnue pour son efficacité dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). Elle agit en inhibant l’enzyme 5-alpha-réductase, responsable de la conversion de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), une hormone impliquée dans l’HBP. Cela permet de réduire les envies fréquentes d’uriner et d’améliorer le flux urinaire.
Effet anti-inflammatoire
• Les composés bioactifs tels que les lignanes et les polysaccharides présents dans la racine réduisent les inflammations chroniques, notamment celles liées aux douleurs articulaires, rhumatismales et aux troubles des voies urinaires.
Action antimicrobienne
• Les lectines comme l’UDA (Urtica Dioica Agglutinin) montrent une activité antimicrobienne contre certaines bactéries pathogènes telles que Escherichia coli et des champignons comme Candida albicans. Ces propriétés renforcent son usage traditionnel pour traiter les infections urinaires.
Régulation hormonale
• En modulant les niveaux hormonaux, la racine aide à équilibrer les taux d’androgènes chez les hommes, ce qui peut être bénéfique pour les troubles liés à la DHT, comme la chute des cheveux ou l’HBP.
Effet dépuratif
• La racine favorise l’élimination des toxines par les reins, améliore le pH urinaire et prévient la formation de calculs rénaux en dissolvant les cristaux d’oxalate de calcium.
Soutien immunitaire
• Grâce à ses propriétés antioxydantes et immunomodulatrices, elle renforce le système immunitaire et contribue à protéger contre les maladies auto-immunes.
2. Études scientifiques
Les nombreuses études réalisées sur Urtica dioica confirment son efficacité dans divers domaines médicinaux :
Hypertrophie bénigne de la prostate (HBP)
• Une étude clinique publiée dans Planta Medica a démontré que l’extrait de racine d’ortie améliore significativement les symptômes urinaires associés à l’HBP. Les patients ont observé une réduction des envies fréquentes d’uriner et une meilleure vidange de la vessie grâce à l’inhibition de l’enzyme 5-alpha-réductase.
• Une autre étude a montré que les stérols contenus dans la racine réduisent l’inflammation prostatique tout en améliorant le confort urinaire.
Activité anti-inflammatoire
• Des recherches ont mis en évidence que les lignanes et polysaccharides présents dans la racine inhibent les cytokines pro-inflammatoires comme TNF-alpha et IL-6. Ces effets sont particulièrement utiles pour traiter les douleurs articulaires et rhumatismales.
Effets antimicrobiens
• Une étude phytochimique sur Urtica dioica a révélé que ses lectines (UDA) inhibent efficacement la croissance bactérienne et fongique. Ces résultats renforcent son utilisation pour traiter les infections urinaires et cutanées.
Propriétés antioxydantes
• Une analyse biochimique a confirmé que les flavonoïdes et acides phénoliques présents dans la racine protègent contre le stress oxydatif en neutralisant les radicaux libres. Cela contribue à réduire le vieillissement cellulaire et protège contre certaines maladies chroniques.
Prévention des calculs rénaux
• Une étude réalisée sur des patients souffrant de troubles rénaux a démontré que la consommation régulière d’extraits de racine d’ortie augmente le volume urinaire et dissout efficacement les cristaux d’oxalate, réduisant ainsi le risque de calculs rénaux.
3. Composition biochimique
La racine de Urtica dioica est riche en composés bioactifs :
• Lectines : UDA (Urtica Dioica Agglutinin), ayant des effets antifongiques et immunomodulateurs.
• Stérols : Sitostérol, hydroxysitostérol (action hormonale).
• Lignanes : Sécoisolaricirésinol, néo-olivil (anti-inflammatoires).
• Polysaccharides : Glucogalacturonanes, arabinogalactanes (effets dépuratifs).
• Acides phénoliques :
• Acide caféique, acide chlorogénique (antioxydants).
• Flavonoïdes :
• Quercétol, kaempférol (anti-inflammatoires).
• Minéraux :
• Calcium, potassium, silicium (effets reminéralisants).
Ces composés agissent en synergie pour offrir des effets anti-inflammatoires, dépuratifs et hormonaux.
4. Botanique
Le nom latin complet est Urtica dioica L., appartenant à la famille des Urticacées. Voici ses caractéristiques botaniques :
• Origine : Originaire d’Europe et d’Asie, elle est maintenant répandue dans le monde entier.
• Morphologie :
• Plante vivace atteignant jusqu’à 1 mètre de hauteur.
• Racines rhizomateuses robustes utilisées en phytothérapie.
• Tige dressée recouverte de poils urticants.
• Feuilles ovales fortement dentées.
• Fleurs mâles et femelles portées sur des pieds séparés (plante dioïque).
• Habitat : Sols riches en azote, bords des chemins, friches.
5. Préparation
Préparations traditionnelles :
1. Décoction médicinale :
• Faire bouillir 20 g de racines séchées dans 1 litre d’eau pendant 15 minutes.
• Filtrer et consommer pour soulager les troubles urinaires et articulaires.
2. Infusion dépurative :
• Infuser 10 g de racines séchées dans 500 ml d’eau chaude pendant 10 minutes.
3. Poudre de racines séchées :
• Utilisée comme complément alimentaire ou ajoutée aux smoothies.
Méthode de Macération Quantique© (laboratoire Gemmessence) :
Les racines sont macérées à froid pendant au moins trois semaines dans un mélange d’alcool à 96°, de sirop d’agave et d’eau purifiée énergétiquement. Ce procédé unique permet d’extraire efficacement les lectines et stérols tout en préservant leur intégrité. Ce macérat est utilisé pour ses effets thérapeutiques concentrés en usage interne ou externe.
6. Usages, noms vernaculaires et distribution
Noms vernaculaires :
• Français : Grande ortie, ortie dioïque.
• Anglais : Stinging nettle root.
• Allemand : Brennnesselwurzel.
Distribution mondiale :
Présente dans toutes les régions tempérées du monde.
7. Ethnobotanique et ethnopharmacologie
Dans les traditions européennes, la racine d’ortie était utilisée pour traiter les troubles urinaires masculins dès le Moyen Âge. En Asie centrale, elle était consommée sous forme de décoction pour ses effets dépuratifs.
8. Traditions, rituels et spiritualité
La grande ortie symbolise la résilience et était utilisée dans certains rituels païens européens pour purifier l’environnement spirituel. En médecine traditionnelle chinoise, elle est associée à l’énergie Yang pour renforcer le corps.
9. Histoire
Antiquité
Utilisée par les Grecs anciens pour ses propriétés dépuratives et anti-inflammatoires.
XIXe siècle
La racine commence à être étudiée scientifiquement pour ses effets sur l’hypertrophie prostatique bénigne (HBP).
Botanistes célèbres
1. Carl von Linné (1753) : A classifié Urtica dioica dans son ouvrage Species Plantarum.
2. Maurice Mességué (XXe siècle) : A popularisé son utilisation en phytothérapie moderne.
Conclusion
La racine de Urtica dioica offre une richesse exceptionnelle en principes actifs naturels qui en font un remède polyvalent contre l’hypertrophie prostatique bénigne, les inflammations chroniques et divers troubles métaboliques. La méthode innovante de Macération Quantique© permet d’exploiter pleinement ces propriétés sous forme concentrée pour une phytothérapie moderne efficace.