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Chanca Piedra, Pyllanthus niruri (feuille)

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    Phyllanthus niruri 

    Médecine

    Phyllanthus niruri est une plante largement utilisée en médecine traditionnelle pour ses propriétés hépatoprotectrices, antivirales, anti-inflammatoires, anticalculs rénaux, diurétiques et antioxydantes. Elle est notamment reconnue pour son rôle dans la prise en charge des hépatites virales, dans la prévention et la dissolution des calculs rénaux, et dans le soutien de la fonction rénale. Ces effets en font une plante polyvalente, également explorée pour ses vertus antidiabétiques et anticancéreuses dans certaines études.

    Études scientifiques

    Plusieurs études récentes soutiennent ces usages. Une revue Cochrane de 2025, bien que soulignant le besoin de travaux supplémentaires, rapporte que Phyllanthus niruri peut avoir un effet positif en aidant à réduire la charge virale chez les patients atteints d’hépatite B, principalement sur la clairance de l’antigène HBe.

     D’autres études montrent une action antibactérienne, notamment contre Helicobacter pylori, bactérie très résistante et impliquée dans les ulcères gastriques. Les extraits de la plante contiennent aussi des molécules efficaces dans la régulation glycémique, aidant à améliorer la sensibilité à l’insuline, ce qui est prometteur pour la gestion du diabète. Par ailleurs, des recherches mettent en lumière des effets anticancéreux de la plante sur divers types de cancer, comme ceux du poumon, du sein ou du foie, en modulant notamment des mécanismes de résistance cellulaire.

    Composition

    La composition chimique de Phyllanthus niruri révèle la présence de plusieurs familles de composés bioactifs :

    -Lignanes, parmi lesquels la phyllanthine et l’hypophyllanthine, responsables des actions antivirales et hépatoprotectrices.

    -Flavonoïdes, comme la niruriflavone, apportant des effets antioxydants et anti-inflammatoires.

    -Acides phénoliques, qui participent à la défense antioxydante.

    -Tanins, dont la corilagine, ayant des propriétés antimicrobiennes.

    -Triterpènes, tels que les acides oléanolique et ursolique, connus pour leurs effets anti-inflammatoires et protecteurs du foie.

    Alcools gras, comme le triacontanol, ainsi que d’autres composés variés qui contribuent à la richesse pharmacologique de cette plante.

    Botanique

    Phyllanthus niruri Linné (1753), appartenant à la famille des Phyllanthaceae, est une plante herbacée annuelle, généralement haute de 20 à 60 cm. Ses tiges fines, glabres et sillonnées portent des feuilles simples disposées distiquement, ce qui peut donner l’impression d’une feuille composée. Les fleurs discrètes, petites et axillaires, parfois verdâtres, se développent dans les régions tropicales et subtropicales à travers le monde, particulièrement dans les zones côtières d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine.

    Parties utilisées et préparations

    En phytothérapie traditionnelle, c’est la partie aérienne entière de la plante qui est utilisée. Les préparations communes sont les décotions, infusions, extraits et poudres.

    Une technique spécifique, la Macération Quantique© développée par le laboratoire Gemmessence, consiste à macérer à froid la partie végétale choisie durant 3 semaines à 6 mois dans un mélange d’alcool à 96°, de sirop d’agave et d’eau, tous purifiés énergétiquement. Ce procédé vise à conserver l’intégrité des molécules actives tout en augmentant leur puissance thérapeutique. Ce macérât liquide concentré est approprié pour des usages tant internes qu’externes.

    Usages ethnobotaniques et ethnopharmacologiques

    Noms vernaculaires

    En français : herbe au chagrin, quinine créole, herbe à pierre

    En anglais : stonebreaker, gale of the wind, seed-under-leaf

    En espagnol : chancapiedra

    En créole (Antilles) : nuriri

    En tamoul (Inde) : kijanelli

    En Inde (dans la tradition ayurvédique) : bhumi amla, bhui amlaki, pitpapra

    En Amazonie (Amérique du Sud) : chanca piedra, quebra-pedra

    En Afrique centrale (Congo) : atsoke

    La plante est connue sous une multitude de noms vernaculaires selon les régions et cultures, illustrant sa large diffusion et son importance :

    -En Inde, elle est appelée « Bhumi amla », « Bhui amlaki » ou « Pitpapra », utilisée dans la médecine ayurvédique pour soigner les maladies hépatiques, les infections et les troubles urinaires.

    -En Amazonie, elle est connue comme « Chanca piedra » ou « Quebra-pedra », signifiant littéralement « casse-pierre », en référence à son utilisation contre les calculs urinaires. Elle est employée par les populations autochtones pour traiter les troubles rénaux, biliaires et les infections.

    -En Afrique de l’Ouest, on la nomme souvent « stonebreaker » ou simplement « herbe à pierre », préparée en décoction contre la fièvre, la malaria, les diarrhées et diverses infections.

    -Dans les Caraïbes, elle est appelée « herbe à pierre » ou « gizzard herb » et utilisée comme remède traditionnel pour renforcer les reins et le foie.

    Les modes de préparation varient selon les ethnies : décoctions, macérations, infusions ou poudres, appliquées en interne ou en externe selon les pathologies locales.

    Traditions régionales

    En Inde, Phyllanthus niruri est un pilier des traitements ayurvédiques visant à rééquilibrer les doshas, purifier le sang et soutenir le foie. En Amazonie, la plante est considérée comme un tonique naturel des reins et du foie, utilisée aussi dans des préparations combinées pour la médecine traditionnelle réelle. En Afrique et dans les Antilles, elle demeure largement employée dans la phytothérapie populaire dans le traitement des affections hépatiques, digestives et rénales.

    Rituels et spiritualité

    Certaines populations autochtones en Amazonie et en Inde intègrent Phyllanthus niruri dans des rituels de purification et de guérison. Elle est consommée sous forme d’infusion ou décoction lors de cérémonies visant à détoxifier le corps et l’esprit, accompagnée de chants, prières ou offrandes aux esprits de la nature. Ces pratiques spirituelles renforcent la symbolique de purification physique et énergétique de la plante.

    Histoire et mythologie

    Bien que peu présente dans les textes antiques, la plante est intégrée à la tradition orale ayurvédique depuis des millénaires, valorisée pour son amertume comme symbole de purification et de force face à l’adversité.

    Au XIXe siècle, Phyllanthus niruri fut officiellement décrite par Carl Linné en 1753 dans son célèbre ouvrage Species Plantarum. 

    Depuis, elle fut mentionnée dans diverses pharmacopées européennes, notamment françaises et britanniques, où elle était prescrite pour la jaunisse, les troubles hépatiques et comme anti-dysentérique. 

    XIXe siècle :

    Au XIXe siècle, Phyllanthus niruri était déjà reconnue par les botanistes européens et intégrée dans la pharmacopée traditionnelle occidentale. Elle y était surtout valorisée pour ses propriétés hépatoprotectrices, anti-dysentériques et comme remède contre les affections biliaires .

    -Carl Linné a décrit Phyllanthus niruri dans son ouvrage Species Plantarum en 1753, posant ainsi les bases de la classification botanique de cette plante. Sa description fut reprise par d’autres botanistes au XIXe siècle, notamment Jean-Baptiste Lamarck dans son Encyclopédie Méthodique (1785), où elle est présentée comme une herbe amère utilisée en médecine traditionnelle, notamment en Inde et dans les colonies tropicales françaises.

    -Dans la pharmacopée française du XIXe siècle, Phyllanthus niruri était mentionnée sous le nom d’herbe au chagrin ou quinine créole, et utilisée comme anti-dysentérique, diurétique et traitement des troubles hépatiques. Cette plante suscitait un intérêt ethnobotanique par ses usages dans les colonies, notamment en Amérique tropicale et aux Antilles, où les populations autochtones cultivaient et utilisaient la plante contre les calculs rénaux et biliaires, soulignant ainsi l’origine évolutive de son usage médicinal traditionnel.

    -Dans plusieurs archives botaniques et pharmacologiques de cette époque, les récoltes, modes de préparation (infusions, décoctions) et usages traditionnels étaient documentés principalement dans des zones coloniales tropicales (Amazonie, Inde, Caraïbes), mettant en valeur l’ethnobotanique locale et l’importation de ces connaissances vers la métropole européenne.

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