On Sale

Astragalus membranaceus, Huang Qi (root)

Sale price

  • - 0%
  • Regular price €23,00
    ( / )
    Tax included. Shipping calculated at checkout.

    Astragalus membranaceus Fisch. ex Bunge

    1. Médecine

    Astragalus membranaceus est une plante majeure de la médecine traditionnelle chinoise (MTC), utilisée pour ses propriétés immunostimulantes, adaptogènes et cardioprotectrices. Elle est également employée en médecine ayurvédique et tibétaine.

    Bienfaits thérapeutiques

    • Système immunitaire : Stimule l’activité des macrophages et des lymphocytes, renforçant ainsi la résistance aux infections virales et bactériennes.
    • Anti-inflammatoire : Réduit la production de cytokines pro-inflammatoires, utile dans les maladies auto-immunes.
    • Cardioprotecteur : Protège les cellules endothéliales et réduit l’hypertension.
    • Hépato-protecteur : Prévient les dommages hépatiques causés par des toxines et favorise la régénération du foie.
    • Anti-diabétique : Aide à réguler la glycémie en augmentant la sensibilité à l’insuline.
    • Neuroprotecteur : Protège les neurones contre le stress oxydatif et améliore la mémoire.
    • Anti-âge et antioxydant : Réduit le vieillissement cellulaire en protégeant les télomères.

    2. Études

    2.1 Études pharmacologiques

    • Une étude de 2012 a montré que les polysaccharides d’Astragalus augmentent la production d’interféron et stimulent l’activité des cellules immunitaires.
    • Une étude de 2019 a démontré que l’astragaloside IV protège contre les maladies cardiovasculaires en réduisant l’inflammation et le stress oxydatif.

    2.2 Études cliniques

    • Une méta-analyse de 2021 a confirmé son efficacité dans l’amélioration de la réponse immunitaire chez des patients souffrant d’infections respiratoires chroniques.
    • Une étude menée sur des patients atteints de diabète de type 2 a montré une amélioration de la glycémie et une réduction des complications rénales.

    3. Composition

    Astragalus membranaceus contient plusieurs composés bioactifs :

    • Saponines triterpénoïdes (Astragaloside I à IV) : Propriétés immunostimulantes, anti-inflammatoires et cardioprotectrices.
    • Polysaccharides : Effet immunomodulateur puissant.
    • Flavonoïdes : Antioxydants et neuroprotecteurs.
    • Alcaloïdes et acides phénoliques : Action antivirale et anti-inflammatoire.
    • Minéraux : Zinc, fer, magnésium et calcium.

    4. Botanique

    • Nom scientifique : Astragalus membranaceus Bunge
    • Famille : Fabaceae
    • Origine : Chine, Mongolie, Sibérie
    • Morphologie : Plante herbacée vivace pouvant atteindre 1 m de hauteur, à feuilles pennées et fleurs jaunes en grappes.

    5. Partie utilisée et préparation

    Parties utilisées

    • Racines : La partie la plus active, utilisée en décoction, poudre ou teinture.
    • Feuilles et graines : Parfois utilisées pour des effets plus légers.

    Préparation traditionnelle

    • Décoction : 10-15 g de racine dans 1 L d’eau, bouillie 30 minutes.
    • Infusion : 5 g de racine en infusion pendant 10 minutes.

    Macération Quantique© (laboratoire Gemmessence)

    Une méthode spécifique de préparation est la Macération Quantique©, qui consiste à macérer à froid les racinespendant 3 semaines dans un mélange d’alcool à 96°, de sirop d’agave et d’eau purifiés énergétiquement.

    6. Usages et ethnobotanique

    Usages traditionnels

    • Médecine chinoise : Tonique du Qi, renforçant la rate et les poumons.
    • Médecine tibétaine : Amélioration de la longévité et de la résistance aux maladies.
    • Médecine mongole : Fortifiant général contre la fatigue.

    Noms vernaculaires

    • Chine : Huang Qi
    • Tibet : Lhamo-rtsa
    • Mongolie : Chikher

    7. Origine et distribution

    • Originaire de Chine du Nord et Mongolie.
    • Cultivée principalement en Asie (Chine, Corée, Russie), mais aussi en Amérique du Nord et en Europe.

    8. Traditions et rituels

    • Médecine taoïste : Plante associée à la longévité.
    • Rituels chamaniques mongols : Brûlée en offrande pour renforcer l’énergie vitale.
    • Pharmacopée impériale chinoise : Classée comme un élixir de vie.

    9. Histoire et ethnopharmacologie

    • Utilisation documentée depuis plus de 2000 ans dans les textes médicinaux chinois.
    • Mentionnée dans le Shennong Bencao Jing (Ier siècle), premier traité chinois sur les plantes médicinales.
    • En Europe au XIXe siècle, des produits tonifiants contenaient de l’extrait d’Astragalus, vendu en pharmacie sous le nom de “Tonique Impérial”.

    Botanistes ayant écrit sur l’Astragalus

    • Alexander von Bunge (1803-1890) : Botaniste russe qui a classifié la plante.
    • Li Shizhen (1518-1593) : Auteur du Compendium of Materia Medica, référençant l’Astragalus.
    • Nikolai Ivanovich Vavilov (1887-1943) : A étudié sa diversité génétique en Asie centrale.

    Conclusion

    Astragalus membranaceus est une plante médicinale essentielle en médecine chinoise et en phytothérapie moderne. Ses propriétés immunostimulantes, anti-âge et cardioprotectrices en font un remède précieux, dont l’usage s’étend de la tradition ancienne à la recherche scientifique actuelle.

     

    Astragalus membranaceus 

    Nom chinois et catégories énergétiques
    Le nom principal est Huáng Qí
    黃芪.
    Nature énergétique : légèrement tiède.
    Saveur : douce.
    Tropisme : Rate et Poumon (selon la plupart des écoles), avec affinité secondaire pour le Wei Qi (défense externe).

    Fonctions principales dans la MTC
    Renforce le Qi de la Rate, améliorant la transformation des aliments et des liquides.
    Tonifie le Poumon et soutient le Qi défensif (Wei Qi), renforçant la résistance aux agressions extérieures.
    Élève le Yang clair pour traiter la fatigue, la lourdeur corporelle et les descentes d’organes (ptoses).
    Soutient la génération des liquides tout en favorisant leur circulation.
    Active la cicatrisation, resserre la surface du corps et favorise la consolidation du tissu cutané.
    Mobilise le Qi pour réduire œdèmes et stagnations légères des liquides.

    Indications dans la clinique traditionnelle
    Fatigue chronique issue d’un vide de Rate.
    Sensation de faiblesse corporelle, essoufflement à l’effort, voix faible, sueurs spontanées.
    Susceptibilité accrue aux rhumes par faiblesse du Wei Qi.
    Ptox des viscères due à un affaiblissement du Yang de la Rate.
    Œdème léger, difficulté à transmuter les liquides.
    Plaies difficiles à cicatriser, suppurations prolongées (avec précautions).
    Diabète interprété traditionnellement comme « soif et épuisement du Qi » (selon certaines écoles).

    Types traditionnels de Huáng Qí
    Deux grandes formes classiques sont décrites :
    Huáng Qí du Gansu, considéré comme le plus tonique, riche et stable.
    Huáng Qí du Shanxi, réputé pour ses effets plus ascendantes et ses usages dans les formules d’élévation du Yang.

    Place dans le système du Wei Qi (défense externe)
    Astragalus membranaceus est l’une des grandes plantes dites « protectrices de la surface ».
    Il soutient le Qi défensif, censé circuler sous la peau et contrôler l’ouverture des pores.

    Formules classiques majeures incluant Huáng Qí
    Yù Píng Fēng S
    ǎn (Poudre du « Bouclier de Jade ») : Huáng Qí, Atractylodes blanches, Astragalus root + Saposhnikovia. Utilisée pour stabiliser la surface et réduire la vulnérabilité aux attaques externes.
    B
    ǔ Zhōng Yì Qì Tāng (Décotion pour « tonifier le centre et élever le Qi ») : formule montée par Li Dongyuan. Huáng Qí y élève le Yang clair pour tonifier le centre, traiter les ptoses et les fatigues profondes.
    Shēng Mài S
    ǎn (Poudre « restaurer le pouls ») : selon certaines variantes, ajout de Huáng Qí pour renforcer le Qi essentiel du Poumon.
    Dāngguī Bù Xuè Tāng (Décotion « tonifier le sang ») : association de Huáng Qí et d’angélique chinoise dans un ratio traditionnel 5:1 pour nourrir le sang par le Qi.

    Modes de préparation selon la MTC
    En décoction classique, tranches de racine bouillies 20 à 30 minutes.
    En macération dans le miel (Mi Zhì Huáng Qí), utilisée pour augmenter l’effet tonifiant du Qi et adoucir la montée du Yang.
    En poudre, plus douce mais moins utilisée dans les écoles traditionnelles.
    En bouillon médicinal, méthode populaire répandue dans le Nord, notamment pour les fatigues hivernales.

    Interprétation énergétique ancienne
    La plante est rattachée à l’archétype du « bois jaune » soutenant les fondations internes.
    Elle est vue comme un agent d’élévation subtile du Yang clair, comparable à la montée du souffle pur dans les traditions taoïstes.

    Contre-indications traditionnelles
    Ne doit pas être utilisée en présence d’une attaque externe non résolue (fièvre, frissons, stagnation superficielle) car elle « refermerait la surface ».
    Prudence dans les montées de Yang du Foie, les chaleurs internes ou l’agitation, car elle peut augmenter un déséquilibre existant.
    À éviter dans les suppurations non mûres selon la doctrine classique.

    Position doctrinale dans les grandes écoles
    École de Li Dongyuan (XIIIe siècle) : plante centrale pour restaurer le milieu interne, élever le Yang, et traiter les fatigues profondes.
    École du Fēng Hàn (attaques externes) : plante réservée aux terrains fragiles, utilisée après la résolution de l’attaque.
    École du Sud (médecine douce, humidité) : valorise son action de drainage doux des liquides et de consolidation de la chair.

     Huáng Qí 黃芪 / Astragalus membranaceus dans les sources chinoises, depuis les plus anciens textes jusqu’aux grandes pharmacopées impériales.

    1. Première apparition dans le Shénnóng Běncǎo Jīng《神農本草經》 (IIe–IIIe siècle)

    Catégorie : Médicaments supérieurs (上品).

    Texte chinois :
    「黃耆,味甘,平。主痿痺,補中益氣,長肌肉,久服輕身延年。」

    Translittération pinyin :
    Huáng qí, wèi gān, píng. Zh
    ǔ wěi bì, bǔ zhōng yì qì, zhǎng jīròu, jiǔ fú qīng shēn yán nián.

    Traduction littérale mot à mot :
    Huáng Qí, saveur douce, nature équilibrée.
    Traite l’atrophie et les syndromes obstructifs,
    tonifie le centre et augmente le Qi,
    fait croître la chair,
    usage prolongé allège le corps et prolonge la vie.

    Commentaire historique :
    C’est la première mention connue. Le texte insiste déjà sur les fonctions fondamentales de la Rate et du Qi, fonctions restées centrales dans toute l’histoire médicale chinoise.

    2. Développement dans le Míngyì Biélù 《名醫別錄》 (IIIe–Ve siècle)

    Ajouts attribués aux médecins célèbres de l’Antiquité tardive.

    Texte chinois :
    「黃耆,生邠州川谷。補五臟虛勞,實皮毛,止汗,療腫。」

    Traduction mot à mot :
    Huáng Qí pousse dans les vallées du Binzhou.
    Tonifie l’épuisement des cinq organes,
    renforce la peau et le poil,
    arrête les sueurs,
    traite les gonflements (ou œdèmes).

    Importance historique :
    C’est le premier texte à associer clairement Huáng Qí à la surface du corps (pilosité, pores), annonçant son rôle majeur sur le Wei Qi.

    3. Commentaires du Zhù 《注》 de Tào Hóngjǐng 陶弘景 (VIe siècle)

    Auteur du Běncǎo Jīng Jí Zhù 《本草經集注》.

    Citation originale :
    「今出岐州者良。補氣之要藥也。」

    Traduction mot à mot :
    Celui provenant du Qizhou actuel est excellent.
    C’est un remède essentiel pour tonifier le Qi.

    Apport historique :
    Tào Hóngj
    ǐng établit le premier centre d’excellence pour la production du Huáng Qí : le Nord-Ouest, ce qui reste vrai jusqu'à aujourd’hui.

    4. Dynastie Tang – Xīnxiū Běncǎo 《新修本草》 (659), première pharmacopée officielle

    Plus précise sur les formes et les régions.

    Texte chinois :
    「黃耆補虛,實表,止汗。宜用大而堅實者。」

    Traduction mot à mot :
    Huáng Qí tonifie le vide,
    consolide la surface,
    arrête la sueur.
    Il faut utiliser les racines grandes et fermes.

    Importance historique :
    Première mention du critère de qualité basé sur la taille et la densité de la racine.

    5. Dynastie Song – Tàipíng Huìmín Héjì Júfāng 《太平惠民和剂局方》 (XIe siècle)

    Premier texte monumental de prescriptions standardisées.

    Formule classique incluant Huáng Qí :
    Yù Píng Fēng S
    ǎn 玉屏風散.

    Texte original :
    「黃耆三兩、防風二兩、白朮三兩。」

    Traduction mot à mot :
    Huáng Qí 3 liang,
    Fángfēng 2 liang,
    Bái Zhú 3 liang.

    Importance :
    C’est ici que Huáng Qí prend son rôle canonique dans la stabilisation de la surface.

    6. Dynastie Jin & Yuan – Li Dongyuan (1180–1251)

    Créateur de l’École de la Rate et de l’Estomac.
    Auteur du B
    ǔ Zhōng Yì Qì Tāng 補中益氣湯.

    Texte chinois :
    「黃耆甘溫,能升脾胃清陽,為補氣之長。」

    Traduction mot à mot :
    Huáng Qí, doux et tiède,
    peut élever le Yang clair de la Rate et de l’Estomac,
    est le chef des remèdes tonifiants du Qi.

    Importance historique :
    Il positionne Huáng Qí comme chef du Yang clair, notion centrale dans la médecine Ming et Qing.

    7. Dynastie Ming – Li Shizhen et le Běncǎo Gāngmù 《本草綱目》 (1596)

    Le texte le plus influent de toute l’histoire de la pharmacologie chinoise.

    Texte original :
    「黃耆補氣之要,最宜補腎固表,長於托毒生肌。」

    Traduction word-by-word :
    Huáng Qí est essentiel pour tonifier le Qi,
    particulièrement approprié pour tonifier les Reins et consolider la surface,
    excellent pour expulser le poison et faire croître la chair.

    Apport majeur :
    Li Shizhen élargit son champ d’action aux Reins et à la cicatrisation, ce qui influence toute la clinique moderne.

    8. Dynastie Qing – Écoles médicales tardives (XVIIe–XIXe siècle)

    Les grands médecins attribuent à Huáng Qí un rôle plus nuancé.

    Ye Tianshi (1697–1763) – école des maladies tièdes.
    «
    黃耆走表,非外邪未散之時所宜也。」
    Traduction :
    Huáng Qí agit vers la surface, ce n’est pas approprié lorsque une attaque externe n’est pas encore dispersée.

    Wang Qingren (1768–1831)
    «
    能補皮肉而行水道。」
    Traduction :
    Peut renforcer la chair et faire circuler les voies de l’eau.

    9. Pharmacopée moderne (XXe–XXIe siècle)

    La racine de Huáng Qí est standardisée selon sa teneur en polysaccharides et en astragalosides.
    Les sources principales restent les provinces du Gansu, Shaanxi, Heilongjiang.

    Les usages traditionnels sont majoritairement conservés :
    tonification du Qi, soutien du Poumon, élévation du Yang, renforcement de la surface, cicatrisation.

    10. Synthèse historique

    Depuis sa première apparition :
    il est un tonique du Qi (Han et Wei),
    un protecteur de la surface corporelle (Tang),
    un élévateur du Yang clair (Song, Jin-Yuan),
    un consolidateur des Reins et de la chair (Ming),
    un correcteur des liquides (Qing),

    Product reviews