Lepidium meyenii, Peruvian Maca (root)
Euphorbia hirta : Monographie scientifique, médicinale et ethnobotanique
1. Médecine
L’Euphorbe hérissé ou Dugdhika (Euphorbia hirta L.) est originaire de l'Inde mais elle c'est diffusé dans toutes les parties tropicale de la terre, c'est une plante à latex herbacée annuelle tropicale largement utilisée en médecine traditionnelle pour ses propriétés antidiarrhéiques, antimicrobiennes, anti-inflammatoires, sédatives, galactogènes, diurétiques, antiasthmatiques et galactogogues. Elle est également utilisé pour de multiples autres indications ce qui en fait une sorte de panacée tropicale. Elle est tellement puissante que je n'ai pas encore terminé son analyse fréquentielle qui est extrêmement large et variée. Elle fait l'objet de multiples études (environ 3 000).
Indications principales :
• Diarrhées infectieuses et non infectieuses
• Dysenterie amibienne
• Infections urinaires
• Asthme, toux, bronchite
• Troubles hépatiques
• Fièvre, douleurs, anxiété, insomnie
• Stimulation de la lactation
2. Études
• Activité antimicrobienne : Plusieurs études confirment l’efficacité des extraits d’Euphorbia hirta contre des bactéries responsables d’infections urinaires et digestives, notamment Shigella (diarrhée sanglante) et d’autres germes impliqués dans les infections urinaires.
• Effet antiamibien : Les extraits aqueux et hydroéthanoliques montrent une activité significative contre les amibes responsables de la dysenterie, parfois supérieure à certains médicaments de référence.
• Effet anxiolytique et sédatif : Des essais précliniques ont démontré des effets anxiolytiques, analgésiques, antipyrétiques et inducteurs du sommeil.
• Galactogène : Utilisée traditionnellement pour stimuler la lactation, effet confirmé par des observations ethnobotaniques.
• Toxicologie : Les extraits sont considérés comme sûrs en usage court, sans toxicité aiguë ni mutagénicité démontrée, mais des modifications morphologiques ont été observées en traitement prolongé.
3. Composition
• Flavonoïdes (quercétine, rutine)
• Tanins
• Saponines
• Phénols
• Alcaloïdes
• Esters de phorbols
• Acides aminés, triterpènes, stérols
• Latex riche en composés bioactifs
Ces composés expliquent les effets antimicrobiens, anti-inflammatoires, sédatifs et galactogènes de la plante.
4. Botanique
• Nom latin complet : Euphorbia hirta L.
• Famille : Euphorbiaceae
• Description : Petite herbacée annuelle, érigée ou prostrée, 20 à 30 cm, tiges rougeâtres poilues, feuilles opposées ovales, inflorescences en glomérules axillaires, latex blanc.
• Origine : Régions tropicales d’Afrique, d’Asie, d’Amérique centrale et du Sud.
• Distribution actuelle : Cosmopolite dans toutes les zones tropicales et subtropicales du monde.
5. Partie de plante utilisée et préparations
• Partie utilisée : Plante entière (tiges, feuilles, fleurs, latex)
• Préparations traditionnelles :
• Décoction ou infusion de la plante entière pour les diarrhées, la dysenterie, l’asthme, la fièvre, la stimulation de la lactation.
• Macérat de plante fraîche pour les infections urinaires.
• Application locale du latex pour les plaies, piqûres, verrues.
• Macération Quantique© (laboratoire Gemmessence)
Une méthode spécifique de préparation est la macération quantique, qui consiste à macérer à froid la feuille entre 3 semaines et 6 mois dans un mélange d’alcool à 96°, de sirop d’agave et d’eau (tous les liquides sont purifiés énergétiquement et informés). Ce procédé, proposé par le laboratoire Gemmessence, est conçu pour extraire les principes actifs de la plante en utilisant un processus de macération particulier qui pourrait intensifier ses effets thérapeutiques. Ce mélange est souvent utilisé dans des applications thérapeutiques et pour l’usage interne ou externe.
Cette méthode de macération est unique et vise à préserver l’intégrité des propriétés médicinales de la plante tout en les rendantdisponibles sous forme liquide concentrée.
6. Usages par ethnie, ethnobotanique et ethnopharmacologie
• Noms vernaculaires :
• Afrique : Herbe à verrues, kinono (Madagascar)
• Inde : Dudhi, asthma weed
Dugdhika (દુગ્ધિકા)
Kshudra-snuhi (ક્ષુદ્રસ્નુહી)
• Caraïbes : Snake weed
• Philippines : Tawa-tawa
• Origine et distribution :
• Originaire d’Afrique, d’Asie et d’Amérique tropicale, naturalisée dans toutes les régions tropicales du monde.
• Ethnobotanique/ethnopharmacologie :
• Afrique de l’Ouest : Plante entière en décoction pour la dysenterie, la diarrhée, l’asthme, la fièvre, la stimulation de la lactation.
• Madagascar : Macérat de plante fraîche (kinono) pour les infections urinaires, décoction contre la toux et la fièvre.
• Philippines : Tawa-tawa, infusion contre la dengue et pour stimuler la lactation.
• Inde : Utilisée contre l’asthme, la toux, les troubles digestifs, les verrues (latex appliqué localement).
• Amérique centrale et du Sud : Usage similaire, notamment pour les troubles digestifs et respiratoires.
7. Traditions
• Afrique : Utilisée dans les rituels de purification et de guérison, notamment pour les enfants souffrant de diarrhée ou de fièvre.
• Asie du Sud-Est : Plante protectrice, intégrée dans les remèdes familiaux contre l’asthme et la fièvre.
• Philippines : Utilisée dans les rituels de soutien aux mères allaitantes.
8. Rituels et spiritualité
• Afrique : Le latex est parfois utilisé dans des rituels pour éloigner les mauvais esprits ou protéger contre les maladies infantiles.
• Asie : Offrande de la plante lors de cérémonies de guérison ou de bénédiction des nouveau-nés.
9. Histoire, mythologies et anecdotes
• Antiquité : Plante connue et utilisée depuis l’Antiquité dans les pharmacopées africaines et asiatiques.
• XIXᵉ siècle :
• Usage documenté dans les pharmacopées coloniales pour la dysenterie, l’asthme et les affections cutanées.
• Produits : Décoctions, poudres, teintures mères vendues en Afrique, Inde, Antilles.
• Botanistes et ouvrages :
• Adjanohoun E., Aké-Assi L. (1979), « Contribution à l’étude ethnobotanique » (Afrique de l’Ouest)
• Fleurentin J., Weniger B. (2018), « Un tour du monde des plantes qui soignent », Éditions Ouest France
• Pharmacopée traditionnelle africaine et indienne (XIXᵉ-XXᵉ siècles)
Indications principales
• Diarrhées infectieuses et non infectieuses
• Dysenterie amibienne
• Infections urinaires
• Asthme, toux, bronchite
• Fièvre, douleurs, anxiété, insomnie
• Stimulation de la lactation
• Cicatrisation, usage externe (latex)
Résumé
Euphorbia hirta L. est une plante médicinale tropicale polyvalente, utilisée traditionnellement pour traiter les troubles digestifs, respiratoires, urinaires, la fièvre, l’anxiété, et pour stimuler la lactation. Sa richesse en flavonoïdes, tanins, saponines et latex lui confère une efficacité confirmée par de nombreuses études pharmacologiques. Préparée en décoction, infusion, macérat ou selon la méthode de Macération Quantique©, elle occupe une place centrale dans les pharmacopées traditionnelles d’Afrique, d’Asie et d’Amérique tropicale
Médecine ayurvédique
Voilà une vision détaillée des différentes utilisations et méthodes d'administration d'Euphorbia hirta (Dugdhika/Kshudra-snuhi) en médecine ayurvédique traditionnelle.
Utilisations thérapeutiques :
- Troubles respiratoires :
- Traitement de l'asthme, de la bronchite, de la toux et des infections pulmonaires.
- Méthodes : décoction des feuilles, poudre sèche, huile médicinale.
- Troubles digestifs :
- Gestion de la diarrhée, de la dysenterie, des problèmes d'estomac.
- Méthodes : décoction des feuilles et des tiges, poudre sèche.
- Problèmes de peau :
- Traitement des verrues, des furoncles, de l'eczéma, des plaies.
- Méthodes : application locale du latex, poudre sèche, huile médicinale.
- Autres utilisations :
- Propriétés antihémorragiques, antiseptiques et anti-inflammatoires.
- Utilisation comme émétique (provoque les vomissements).
- Traitement des infections urinaires et des calculs rénaux.
Préparations et modes d'administration :
- Décoction : faire bouillir les feuilles ou les tiges dans de l'eau, à boire.
- Poudre sèche : sécher et réduire en poudre les parties aériennes, à prendre avec de l'eau ou du miel.
- Huile médicinale : macérer les parties de la plante dans de l'huile, à appliquer localement.
- Latex : extraire et appliquer directement le latex laiteux de la plante sur les affections cutanées.
- Jus frais : écraser et extraire le jus des feuilles fraîches, à boire.
Euphorbia hirta L.
Euphorbia hirta L. est une petite herbacée annuelle de la famille des Euphorbiaceae, originaire d’Amérique centrale et aujourd’hui largement naturalisée dans toutes les régions tropicales et subtropicales du monde, des jardins aux terrains vagues jusqu’à 1400 m d’altitude. Elle présente un latex blanc, des feuilles alternes tachetées de rouge, et des inflorescences globuleuses cyathiformes.
Elle pousse en Afrique, Asie, Amérique tropicale, Océanie et dans les zones tempérées chaudes.
Usages médicinaux traditionnels
La plante est une figure centrale de la médecine populaire des pays tropicaux et subtropicaux, inscrite dans la pharmacopée africaine, asiatique et sud-américaine. Plus de 200 noms vernaculaires sont répertoriés, témoignant de son extrême diffusion et de l’importance culturelle accordée à ses propriétés médicinales. Voici quelques noms par région :
Afrique de l’Ouest (Burkina Faso) : wal-biisem (mooré), bõyilma (lyele)
Madagascar : kinono
Vanuatu et Océanie : umutenga, kavanatovu, nyantuku
Inde : dudhi, garmulla
Amérique latine : hierba del dengue
Français : jean-robert, euphorbe hérissée, herbe à verrue, euphorbe pilulifère
Anglais : asthma weed, pill-bearing spurge, snakeweed
Euphorbia hirta est réputée pour ses effets sur les affections respiratoires asthme, bronchite, rhume des foins, toux, ses actions sur le système digestif diarrhée, dysenterie, coliques, muguet, amibiases et ses vertus dermatologiques furoncles, verrues, gale, ulcères, œdèmes, démangeaisons, acné. Elle est également traditionnellement utilisée par voie interne décoctions, infusions, salades de feuilles fraîches et externe jus ou décoction appliquée sur la peau.
La plante et ses extraits sont employés comme antispasmodique digestif et respiratoire, galactogène (favorise la lactation), mais aussi comme diurétique, sédatif, antipyrétique, antipaludique et antifongique.
Dans de nombreuses pharmacopées du XIXe siècle et avant, la plante était réputée pour :
Les affections respiratoires : asthme, toux, bronchite, rhume des foins, dyspnée. Les feuilles ou toute la plante sont infusées dans des décoctions pour soulager les crises.
Les diarrhées et dysenteries, amibiases : emploi validé et promu dans la Pharmacopée africaine dès 1985 comme remède contre les infections intestinales et parasitaires par décoction ou infusion.
Les ulcères peptiques, coliques, vomissements, troubles digestifs, incluant muguet, choléra et remontées gastriques.
Les affections dermatologiques : furoncles, verrues, gale, acné, œdèmes, ulcères, démangeaisons, éruptions cutanées traités par jus ou décoction appliquée localement.
Les conjonctivites et plaies oculaires : usage traditionnel du latex ou décoction comme collyre dans les cultures africaines et antillaises.
Les morsures de serpent, piqûres de scorpions : antidote localisé pour soulager la douleur.
Les effets galactogènes (favorise la lactation), diurétiques, anxiolytiques, sédatifs et antipyrétiques
Propriétés biologiques et études
De nombreuses études confirment ses effets :
Antibactérien : Inhibe Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa, Bacillus subtilis, Propionibacterium acnes.
Antidiarrhéique et antidysentérique : Effet triple (antibactérien, antiamibien, antispasmodique), en partie grâce à la quercitrine, flavonoïde isolé de la plante.
Antipaludique : L’extrait alcoolique freine la croissance de Plasmodium falciparum.
Antifertilité (mâle) : Extrait réduit motilité et densité des spermatozoïdes.
Antifongique : Actif contre Candida albicans, Colletotrichum capsici, Fusarium pallidoroseum.
Anti-inflammatoire, analgésique, antipyrétique, anxiolytique et sédatif : Des essais sur animaux ont confirmé ces effets.
Galactogène : Favorise la lactation chez les femmes et animaux.
Composition
La plante renferme :
Acides organiques : ellagique, gallique, tanique, maléique, tartarique.
Flavonoïdes : quercétine, quercitrine, kaempférol, myricitrine, xanthorhamnine, rutine.
Hétérosides, hydrocarbures (hentriacontane), alcool myricylique.
Latex : inositol, taraxérol, friedéline, ß-sitostérol.
Minéraux : calcium, phosphore, fer, magnésium, manganèse, zinc, cuivre, potassium.
Préparations et parties utilisées
La partie aérienne (feuilles, tiges, sommités fleuries) est la plus courante. Traditionnellement utilisée en décoction, infusion, cataplasme, pâte, jus frais ou macération, la plante peut être employée fraîche ou sèche. La décoction s’utilise pour les troubles digestifs, la tisane pour les affections respiratoires, et la pâte ou le jus pour les problèmes cutanés. Macération pour usage externe ou en collyre (oculaires traditionnels en Afrique et Antilles)
Méthode de Macération Quantique© (Gemmessence)
La Macération Quantique© consiste à macérer à froid la partie aérienne entière pendant 3 semaines à 6 mois dans un mélange d’alcool à 96°, de sirop d’agave et d’eau distillé (liquides purifiés énergétiquement et informés). Ce procédé vise à extraire et potentialiser les principes actifs en conservant l’intégrité et la vitalité médicinale dans une solution liquide concentrée. Ce macérât est ensuite utilisé en usage interne ou externe, notamment pour intensifier les effets thérapeutiques respectant ainsi les principes énergétiques de la plante.
Ethnobotanique et traditions
Dans la Caraïbe, elle est nommée « Asthma weed » et intégrée à la phytothérapie locale pour troubles respiratoires, excès d’eau, inflammation et calculs biliaires. En Afrique occidentale, elle est dite « herbe à verrue », employée en décoction ou collyre contre les maladies de la peau et les amibiases. En Inde, son nom vernaculaire est souvent « Dudhi » et elle est utilisée aussi comme tonique galactogène et antidiarrhéique.
En Afrique, la plante est intégrée dans les rituels de guérison pour les affections aiguës, la purification, la protection contre le mauvais sort et l’infertilité. En Océanie, elle est utilisée dans les soins populaires et les cérémonies traditionnelles. Dans les Amériques et les Antilles, son usage médicinal s’accompagne parfois de chants ou de prières lors de soins contre les fièvres et troubles graves
Euphorbia hirta L. illustre la richesse et la diversité des plantes tropicales médicinales, un pilier de la phytothérapie mondiale, dont les usages sont validés aussi bien par la science contemporaine que par des traditions vivantes
Ouvrages anciens et documentation historique
Euphorbia hirta est mentionnée dans de nombreux ouvrages et pharmacopées du XIXe siècle :
La pharmacopée africaine (dès 1850), la pharmacopée coloniale française.
Histoire des Plantes de Jean-Baptiste Lamarck (XIXe), Encyclopédie Méthodique.
Des monographies médicinales de la Société Française d’Ethnopharmacologie (notamment M.-C. Lanhers et J.-P. Nicolas dans Ethnopharmacologia 2005).
Oeuvres latines du CIRAD (“Pharmacologia”).
Ouvrages de botanistes explorateurs du XIXe siècle mentionnant ses usages dans les Antilles (Sloane) et en Inde (Kirtikar & Basu).
Médecins, phytothérapeutes et praticiens
En France, J.-P. Nicolas et J. Fleurentin ont promu les usages contemporains et traditionnels d’Euphorbia hirta.
L’organisation Anamed (Allemagne) a favorisé la connaissance de ses usages antidiarrhéiques en Afrique centrale.
La Société Française d’Ethnopharmacologie et l’ONG Jardins du Monde ont intégré la plante dans leurs protocoles thérapeutiques et de recherche d’accès aux soins.
Des phytothérapeutes en Inde et au Nigeria l’ont mentionnée dans leurs traités médicinaux et campagnes de soins locaux.
Les praticiens traditionnels d’Afrique francophone et d’Océanie ont transmis oralement ou dans des compilations régionales ses usages (traitements des diarrhées, maladies respiratoires et dermatologiques).