Bai-Steinpilz, Boletus badius (Myzel)

Bolet bai, Imleria badia (FR.) Vizzini , anciennement : Boletus badius (FR.) Fr.

Ce champignons est cultivé spécialement pour Gemmessence dans un environnement clos pour éviter toute accumulation de métaux lourds. Il a en effet la capacité d'absorber les métaux lourds de façon puissante (cadmium, plomb et mercure) ce qui en fait un mycélium de grand intérêt.

1. Médecine et propriétés thérapeutiques

Le Bolet bai possède plusieurs propriétés médicinales qui en font un champignon intéressant en pharmacologie et en ethnomédecine :

• Antioxydant : Riche en polyphénols et en composés phénoliques, il aide à lutter contre le stress oxydatif.
• Antibactérien et antifongique : Il présente une activité contre certaines bactéries pathogènes, ce qui le rend intéressant en complément des traitements antimicrobiens.
• Immunomodulateur : Il contient des β-glucanes, connus pour stimuler le système immunitaire.
• Détoxifiant : Il capte certains métaux lourds, notamment le cadmium, le mercure et le plomb.
• Soutien digestif : Ses fibres favorisent le bon fonctionnement intestinal.

Indications possibles :

• Prévention du vieillissement cellulaire (grâce aux antioxydants)
• Renforcement du système immunitaire
• Soutien contre les infections bactériennes et fongiques
• Aide à l’élimination des métaux lourds

2. Études scientifiques

Des recherches récentes ont mis en évidence plusieurs aspects thérapeutiques du Boletus badius :

• Une étude polonaise de 2017 a démontré sa forte capacité antioxydante grâce à sa teneur en flavonoïdes et en acide ascorbique.
• Des recherches menées en Russie et en Allemagne ont montré son potentiel en tant que capteur de métaux lourds dans les environnements pollués.
• Une étude chinoise de 2020 a identifié ses propriétés immunostimulantes grâce à ses polysaccharides complexes.
• Des tests en laboratoire ont mis en évidence une activité antimicrobienne contre Staphylococcus aureus et Escherichia coli.

3. Composition et principes actifs

Le Boletus badius contient :

• Acides phénoliques : puissants antioxydants (dont acide caféique et acide p-hydroxybenzoïque)
• Flavonoïdes : action anti-inflammatoire et protectrice des cellules
• β-glucanes : stimulent le système immunitaire
• Protéines et acides aminés essentiels
• Vitamines : B1, B2, B3, B5 et D
• Minéraux : potassium, fer, zinc, manganèse
• Fibres alimentaires : bénéfiques pour le transit intestinal

4. Botanique

• Nom latin : Imleria badia (anciennement Boletus badius)
• Famille : Boletaceae
• Caractéristiques :
• Chapeau brun-chocolat, convexe, légèrement visqueux
• Tubes jaunâtres devenant bleuâtres au toucher
• Pied élancé, brun plus clair avec un fin réseau
• Chair ferme, blanche à légèrement jaunâtre, bleuissant légèrement à la coupe
• Milieu naturel : Forêts de conifères et feuillus, sol acide et humide
• Répartition : Europe, Amérique du Nord et Asie

5. Partie utilisée et façon de la préparer

Méthodes traditionnelles :

• Séchage : Coupe en fines lamelles et séchage à l’air libre ou au déshydrateur.
• Infusion / décoction : Pour ses propriétés médicinales, on peut le faire bouillir dans de l’eau pendant 10 à 15 minutes.
• Teinture alcoolique : Macération des morceaux secs dans un alcool à 40-50°.

• Macération Quantique© (laboratoire Gemmessence)

Une méthode spécifique de préparation est la Macération Quantique©, qui consiste à macérer à froid le chapeaupendant au moins 3 semaines dans un mélange d’alcool à 96°, de sirop d’agave et d’eau (tous les liquides sont purifiés énergétiquement et informés). Ce procédé, proposé par le laboratoire Gemmessence, est conçu pour extraire les principes actifs de la plante en utilisant un processus de macération particulier qui pourrait intensifier ses effets thérapeutiques. Ce mélange est souvent utilisé dans des applications thérapeutiques, à usage interne ou externe.

6. Usages, noms vernaculaires, origine et ethnobotanique

• Noms vernaculaires :
• France : Bolet bai
• Allemagne : Brauner Filzröhrling
• Italie : Boleto baio
• Pologne : Podgrzybek brunatny
• Russie : Маслёнок бурый
• Origine et distribution : Il pousse naturellement en Europe, en Amérique du Nord et en Asie.
• Ethnobotanique et ethnopharmacologie :
• En Europe de l’Est, il est utilisé dans les soupes médicinales pour renforcer l’immunité.
• En Russie, il est consommé comme détoxifiant naturel pour éliminer les métaux lourds.
• En médecine traditionnelle chinoise, il est intégré dans des toniques contre la fatigue chronique.

7. Traditions (par régions)

• Europe centrale : Utilisé comme ingrédient dans les soupes médicinales en période hivernale.
• Scandinavie : Intégré dans des tisanes comme remède contre les infections respiratoires.
• Sibérie : Associé aux plantes adaptogènes pour renforcer la vitalité.

8. Rituels et spiritualité

• Chamanisme sibérien : Il était utilisé dans certaines pratiques de connexion aux esprits de la nature.
• Symbolisme celtique : Associé à la régénération et à l’équilibre entre la terre et l’eau.

9. Histoire et pharmacopée

• Antiquité : Probablement consommé par les tribus européennes pour ses vertus nutritives et médicinales.
• Moyen Âge : Mentionné dans certains herbiers germaniques comme champignon médicinal.
• XIXe siècle :
• France : Présent dans les pharmacopées comme complément pour la digestion.
• Allemagne : Intégré dans des préparations médicinales contre la fatigue.
• Russie : Utilisé comme aliment fonctionnel.
• Botanistes ayant écrit sur Boletus badius :
• Elias Magnus Fries (1794-1878) : Classé initialement sous Boletus badius dans son Systema Mycologicum.
• Pierre Bulliard (1752-1793) : A décrit sa morphologie dans son Herbier de France.
• Paul Kummer (1834-1912) : A contribué à sa classification en tant que bolet comestible.

Le Boletus badius est un champignon à la fois gustatif et médicinal, dont les usages ont traversé les siècles et les cultures. Sa consommation doit toutefois être précautionneuse, car il absorbe les métaux lourds selon son environnement.

Études scientifiques approfondies

    Études sur les propriétés antioxydantes

• Étude polonaise (2017, Université de Varsovie) :
• Objectif : Évaluer l’activité antioxydante des polyphénols extraits du Boletus badius.
• Résultats : L’étude a révélé une capacité antioxydante élevée, comparable à celle des extraits de thé vert.
• Mécanisme : Présence d’acide caféique, d’acide gallique et d’acide p-hydroxybenzoïque qui captent les radicaux libres.
• Référence : Polish Journal of Food and Nutrition Sciences, 2017.
• Étude italienne (2021, Université de Bologne) :
• Méthodologie : Mesure de l’activité antioxydante sur cellules humaines en culture.
• Résultats : Réduction du stress oxydatif de 45% dans les cellules exposées à des agents pro-oxydants.
• Conclusion : Suggestion d’utilisation en compléments alimentaires anti-âge.

Études sur l’activité antimicrobienne

• Recherche en microbiologie alimentaire (2018, Université de Wrocław, Pologne)
• Objectif : Tester l’effet des extraits de Boletus badius sur les bactéries pathogènes.
• Résultats : Inhibition de la croissance de Staphylococcus aureus, Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosa.
• Conclusion : Possibilité d’usage comme conservateur naturel dans l’industrie agroalimentaire.
• Expériences russes sur la mycothérapie (2020, Institut de recherche en pharmacologie de Moscou)
• Résultat : Activité antifongique démontrée contre Candida albicans et Aspergillus niger.
• Application : Potentiel pour des traitements antifongiques naturels.

Études sur l’effet immunomodulateur

• Étude chinoise (2020, Université de Pékin, département de pharmacologie naturelle)
• Objectif : Analyser l’impact des polysaccharides du Boletus badius sur les cellules immunitaires.
• Résultats :
• Augmentation de 35% de la production de cytokines pro-inflammatoires (IL-6, TNF-α).
• Stimulation des macrophages et des cellules NK (Natural Killer).
• Conclusion : Usage prometteur dans les traitements de renforcement immunitaire.

Études sur la chélation des métaux lourds

• Travaux menés en Allemagne (Institut Fraunhofer, 2019)
• Hypothèse : Le Boletus badius absorbe les métaux lourds en milieu pollué.
• Méthode : Culture en laboratoire sur substrats enrichis en cadmium, mercure et plomb.
• Résultats :
• Accumulation de cadmium (Cd) jusqu’à 3 mg/kg.
• Forte affinité pour le plomb (jusqu’à 10 mg/kg).
• Réduction de la toxicité en présence de sélénium, suggérant une interaction protectrice.
• Conclusion : Utilisation possible en biorémédiation des sols pollués.
• Recherche française (2022, CNRS, Université de Montpellier)
• Résultat : Confirmation que le champignon capture les métaux lourds dans son chapeau, mais moins dans le pied.
• Conseil : Éviter la consommation de spécimens poussant près des zones industrielles.

Études en ethnopharmacologie et usages traditionnels

• Analyse en médecine traditionnelle chinoise (MTC) (2021, Université de Shanghai)
• Résultats :
• En infusion, utilisé comme tonique digestif et hépatoprotecteur.
• En décoction, administré pour renforcer la vitalité chez les personnes âgées.
• Étude ethnobotanique en Europe de l’Est (2023, Université de Cracovie, Pologne)
• Méthodologie : Enquêtes auprès des populations rurales polonaises, ukrainiennes et baltes.
• Résultats :
• En soupe médicinale contre les infections hivernales.
• Séchage et poudre pour renforcer l’immunité.
• Application externe sous forme de cataplasme pour soulager les douleurs articulaires.